Les coups durs de nos vies, ou les « simples stress » vécus au quotidien nous mettent devant la nécessité de nous adapter. Le cas échéant, le risque de développer des symptômes psycho somatiques est réel. Les personnes qui survivent dans un milieu quelquefois pénible, – même très pénible ! ne sont pas les personnes les plus fortes , mais ce sont celles qui s’adaptent.

Comment la sophrologie peut- elle aider dans ce processus?! Je parle ici d’une adaptation qui permet de mieux vivre une situation difficile.

Je rependrais ici les trois clés d’adaptation évoquées par G Saksik et Christian Flêche.

Première clé : accepter le réel

Facile à dire ! Mais si je refuse l’événement douloureux, un stress interne se forme, devenant de plus en plus envahissant. Il est donc primordial, dans un premier temps, d’accepter la réalité, quelle qu’elle soit.

Pour cela, la sophrologie apporte son aide :

– en favorisant la prise de recul

– en développant des ressources positives

– en donnant la possibilité de rester centré

– en développant une certaine confiance en l’avenir

Exemples :

Oser dire :

1. Oui, ma collègue est blessante avec moi, mais je reste heureux au travail. Je reconnais qu’elle me fait souvent rire. Je sais que je suis capable d’avoir de l’humour dans les moments plus difficiles. Non, je ne me laisserais pas envahir par les idées parasites. Oui, j’ai confiance : un jour elle changera de poste.

2. Oui, je sais que je suis très malade. Mais je reconnais aussi toutes les parties de mon corps qui fonctionnent très bien. Je sais aujourd’hui profiter de la vie comme jamais. A l’écoute de moi-même, je suis positive. Et j’ai confiance dans les thérapeutiques qui me sont proposées.

Deuxième clé pour vivre mieux les coups durs : identifier et nommer ses émotions

Dire ses émotions est salutaire. Que ce soit dans sa vie de couple, ou au travail.

Cela évitera de s’enfermer dans sa propre prison émotionnelle par le refoulement, ou les colères reportées sur des personnes qui n’ont rien à voir avec le vécu difficile. Sont évitées les disputes stériles, les tristesses qui traînent, les aigreurs d’estomac…

Ici encore, la sophrologie peut vous apporter son aide.

– dans l’identification de vos émotions : celles-ci peuvent être doubles, cachées….

– dans l’accueil puis la gestion de ces émotions : expulsion des émotions négatives, renforcement de celles qui sont positives

– dans l’apprentissage de techniques simples pour ne pas être envahi par les vagues émotionnelles

– en effectuant un travail d’harmonisation

Troisième clé d’adaptation: prendre conscience de ses besoins

Une tension apparaît lorsqu’un événement extérieur ne respecte pas nos besoins intérieurs.

Exemples :

– je me sens tendu car depuis la morsure de ce chien je ne me sens plus en sécurité. J’ai un besoin fondamental de sécurité.

– Je suis furieuse car mon employeur ne reconnaît pas mon travail. J’ai besoin de reconnaissance.

La sophrologie apportera ici son aide dans l’identification du besoin non satisfait, puis dans la prise en charge de ce besoin : travail sur la sécurité intérieure, la confiance en soi, les valeurs, etc.

Oui, vivre mieux un événement douloureux est possible. Cela permettra de ne pas ajouter de la souffrance à de la souffrance…. Burnout, dépression, ou pire encore.

Dans ce cadre, la sophrologie a sa place.

Apprendre à regarder le soleil , c’est laisser l’ombre prendre sa place derrière soi.


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