«Je ne sais pas visualiser !!» Qui n’a pas entendu cela d’un de ses proches, amis, ou clients ? Peut-être avons – nous même penser cela, un jour, de nous même ?!

Tout d’abord, quelques éléments de vocabulaire :

Qu’est-ce que la visualisation ?

D’après le « Dictionnaire des concepts, techniques et champs d’application de la Sophrologie » , la visualisation est une capacité mentale qui consiste à rendre visible par l’esprit, à représenter une sensation visuelle relative à une situation, un événement du passé, du présent ou du futur. La visualisation procède des mêmes circuits neuronaux que le sens de la vue. On se situe ici dans le registre du réel. Lors d’une séance de sophrologie, cette visualisation pourra être plus ou moins floue, précise, mais elle se situera toujours dans ce qui est « visible ».

Et l’imagerie mentale dans tout ça ?

En sophrologie, bien plus que la visualisation, est utilisée l’imagerie mentale. C’est – à – dire : « la représentation, ou la reproduction mentale d’une perception , d’une sensation éprouvée qu’elle soit auditive, olfactive, tactile, visuelle, kinesthésique. » ( Dictionnaire des concepts, techniques et champ d’application de la Sophrologie ) Le champ pris en compte est donc d’emblée plus vaste. Il ne se résume pas à « voir » quelque chose. Tous les sens sont sollicités, et non uniquement la vue. L’épicentre de toute séance de sophrologie est sans équivoque la connexion au corps : ses perceptions, ses sensations.

Quelle conclusion? 

Si aujourd’hui la visualisation fait couler beaucoup d’encre, – jusqu’à être présentée comme une baguette magique à utiliser pour guérir beaucoup de maux, la sophrologie lui donne une place relative :

– oui, elle peut est utilisée dans certaines techniques spécifiques, dans un objectif précis défini au préalable

– MAIS : elle fait partie d’un champ plus vaste duquel elle ne peut être isolée, à savoir la phénoménologie. C’est- à- dire ce qui se montre, se manifeste à la conscience lors d’une séance. Couper la visualisation du phénomène dans lequel elle se situe serait lui ôter tout son sens.

Vous aurez donc compris qu’il n’est pas nécessaire de « savoir visualiser » pour vivre pleinement une séance de sophrologie. Elle portera ses fruits, même si vous n’avez « rien vu ! ».

Par ailleurs, aucune séance ne peut être qualifiée de « ratée ». Dire « je n’ai pas réussi » à faire de la sophrologie est un non sens. Car cette discipline se situe dans un accueil fondamental , inconditionnel de qui on est . Il s’agit d’apprendre à se relier à soi. Un chemin personnel, qui prendra plus ou moins de temps . Mais il s’agit d’un chemin de vie, de ressources positives pour que le meilleur puisse se vivre à chaque instant.


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