Voici un conte amérindien riche en enseignement: le Petit Aigle. Il a été notamment repris par Marilee Zdeneck, dans son ouvrage: Inventing the Futur
Il était une fois un jeune guerrier qui prit un œuf
Dans le nid d’un aigle et le mit à couver
Dans la basse-cour
Quand l’œuf vint à éclore
Le petit aigle sortit et grandit parmi les poussins
Picorant sa nourriture comme ses compagnons.
Un jour, regardant en l’air, il vit un aigle
Qui planait au-dessus de lui…
Il sentit ses ailes frémir et dit à un des poulets
Comme j’aimerais en faire autant!
» Ne sois pas idiot, répondit le poulet
Seul un aigle peut volet aussi haut… »
Honteux de son désir, le petit aigle retourna gratter
La poussière et il ne remit plus jamais en cause
La place qu’il croyait avoir reçue sur cette terre…
Je rajoute: le petit aigle ne saura jamais qu’il est un aigle. Il aura passé sa vie à ignorer ses capacités, à ne pas ressentir la joie de développer ses talents.
Alors, que faire? La sophrologie permet à chacun de construire son chemin de développement personnel, de découvertes de soi pour une joie d’être ce qu’on est. Pour cela, elle propose:
- de se mettre à l’écoute de ses perceptions, de son corps
- de prendre conscience de qui on est, de son mode de fonctionnement
- de hiérarchiser ses valeurs
- de se connecter à ses propres ressources pour se projeter avec confiance dans un avenir en accord avec soi, dans la confiance.
Ne sommes nous pas, tous, uniques? Se laissé définir, enfermé, est de ce fait contraire à sa nature humaine. Mais sans rester fidèle à soi, il est facile de perdre cette liberté, de se brimer soi-même par des fausses croyances. La sophrologie a comme visée ultime l’existence. Elle la définit comme un surgissement constant de l’être. Dans son authenticité. Sinon, qu’advient-il de l’être s’il ne peut surgir dans sa vérité? Dans le bien, le beau, le vrai? Sa créativité unique? Pour cela, la liberté d’être soi est indispensable.
La sophrologie, au fil de ses exercices dynamiques et de ses techniques, permet à cette liberté d’être d’éclore. Un chemin unique, parsemé d’heureuses surprises s’ouvre peu à peu au sophronisant: celles des richesses insoupçonnables qu’il porte en soi. Un chemin de liberté, de vérité, d’existence, de pleine humanité.
Richard Esposito définit la sophrologie comme une pédagogie de l’existence. C’est – à – dire « une succession de prises de conscience qui éveillent le sujet à lui-même jusqu’à l’acheminer, au-delà du paraître, à la réalisation de son être » ( la sophrologie, de R Esposito) . Mais pour cela, une pratique régulière est nécessaire. Elle permettra aux sophronisants de rentrer dans une dynamique de changement positive.
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